On oppose les muscles profonds aux muscles superficiels.
Les muscles superficiels sont les muscles que l’on connait le mieux. Ils sont généralement volumineux, forts, visibles sous la peau, et principalement sous le contrôle de la volonté. A contrario, ils sont très fatigables. On peut citer les biceps, les pectoraux ou les grands droits abdominaux (qu’on appelle familièrement les tablettes de chocolat).
Les muscles profonds, comme leur nom l’indique sont situés plus en profondeur. Ils sont peu volumineux, plus endurants et plutôt sous contrôle autonome (réflex). Leur rôle est postural et proprioceptif. C’est-à-dire qu’ils renseignent sur la position des différentes parties du corps dans l’espace et permettent ainsi le maintient de la posture érigée. On peut citer les muscles intervertébraux et psoas par exemple.
Par leur rôle sur la posture, ceux sont les muscles profonds qui intéressent le plus les ostéopathes. Lorsque l’on fait du sport, nous cherchons généralement à développer nos muscles superficiels, car ceux sont majoritairement eux qui agissent sur les mouvements et qui sont visibles. Or les muscles profonds servent de points fixes pour le développement des muscles superficiels. En outre ils permettent une meilleure exploitation des différentes chaines musculaires en elles-mêmes et entre-elles. Un déséquilibre entre muscles profonds et muscles superficiels est généralement source de déséquilibres posturaux. C’est ainsi que l’on voit apparaitre des pathologies articulaires, musculaires ou tendineuses.
Comments